Nom : Crimsondust
Prénom : Elyon
Surnom : ... Crétin ? >_>
Âge : 26 ans
Groupe de mutation : À voir plus tard dans les descriptions morale et physique.
Mutation de type vampirique en tout cas.
Poste : Professeur de théâtre (d'expression corporelle ! D'EXPRESSION CORPORELLE ! =D )
Groupe sanguin : Heu... À cause de sa maladie, refuse d'en entendre parler !
Couleur favorite : Toutes mais PAS le carmin >.<
Description physique et/ou vestimentaire : De taille toute à fait normale pour quelqu'un de son âge, Elyon paraît constament malade, même si ce n'est pas le cas : il est cerné et dispose d'un teint pâle assez étonnant. Ses yeux sont vairons : l'un est d'un vert amande très doux tandis que le second est d'un brun presque noir. Ses cheveux sont de même d'un noir de jais coupé irrégulièrement et ne semble jamais vouloir rester à leur place. Il a aussi un très bon coup de rein
*ZBAF* Heu..Oubliez la dernière phrase. n__n"
Sur le point vestimentaire, Elyon est un vrai faux-cul =D Lors des réunions parents-profs, Il parait très propre sur lui-meme, tiré par quatre épingles, et tout le tralala... Mais lors des cours... Liberté totale. Il n'hésiterait pas à aller jusqu'à se balader avec un mini-jupe (par dessus le pantalon, voyons
) ou avec un T-shirt avec écrit en gros dessus et en rose : "Je suis ptêtre moche, mais au moins j'ai pas ta tronche" ou ce genre de politesse ;p
Description morale : On peut différencier deux traits de caractère chez Elyon : Le plus courant, celui du bon vivant un peu pervertis sur les bords mais pas trop (Eve a ressucité O_O NON ! C'est son remix ;p ) et celui qu'il cache du mieux qu'il peut, le Elyon aggressif et replié sur lui-même. C'est surtout dans les périodes où la maladie qui a provoquée sa mutation revient qu'il est ainsi. Pour une meilleure compréhension, j'explique un peu à quoi consiste ces crises n__n :
•Durant quelques heures, il se sentira abbatu, complètement épuisé et pris de nausées, avant que la vraie crise ne commence. Il sera alors pris d'une douleur lacinante au niveau de son circulement sanguin, comme l'impression de sentir son sang coaguler à l'intérieur de ses veines. On doit alors le plonger entièrement dans un bain brûlant pendant une dizaine de minutes, lui redonner ses médicaments et le laisser se reposer un peu. À son réveil, il sera de nouveau un peu patraque mais rétablis.
Pour en revenir à son caractère, Elyon est quelqu'un de particulièrement caractérielle : parfois assez colèrique pour rien, il reste un grand calineur-bisoulleur =D
Histoire : Irlande, manoir des Crimsondust. Par une belle soirée d’automne... L’histoire aurait pû commencer ainsi. Mais ce ne sera pas le cas. Car ce n’est pas une histoire d’amour épique pleine de bons sentiments que je vais vous conter, mais plutôt le début de vie de trois enfants, écrasés chaque jour et humiliés par leurs parents. Une histoire qui commence mal, qui finit mal. Mais qui ne demande qu’à s’améliorer. Ce sera le cas, n’est-ce pas ?
Le manoir était situé aux abords d’un petit village des contrés humides de l’Irlande, un peu reculé vis à vis des autres habitations. Monsieur et madame ainsi que leurs deux enfants, May, Elyon et Mailys, étaient considérés comme les chatelains, la seule lignée noble des environs. Respéctés et respectueux envers leurs concitoyens. Monsieur était d’une carrume impressionante. Grand et fort, il aidait souvent les villageois lors de la construction de fermes ou d’enclos pour leurs bétails. Madame était une coquette. Elle allait faire le marché comme toutes les autres femmes, aussi riche soit elle. Un couple pieux et vertueux, admiré de tous. Mais personne ne se doutait du drame qui commençait de se dérouler entre les murs anciens du manoir.
Une torture morale. C’était May qui subissait. Dés ses 12 ans, mister and mrs. Crimsondust avaient décidé qu’elle n’était qu’une bonne à rien. Et ne se gênait pas de lui rappeller. Les injures se faisaient de plus en plus atroces, de plus en plus dures. May sombra peu à peu dans le silence, la souffrance, l’auto-destruction. Mais comment pouvait-elle s’en sortir ? C’était son quotidien qui l’enfonçait, et la seule personne qui semblait rester à ses côtés était son petit frère. Mais lui aussi trop effacé et timide, il ne tarda pas à s’attirer les foudres de son paternel qui ne l’estimait pas digne de tenir de la gente masculine. Cependant, tout ceci semblait lui être importun, et seule May fut affectée. Elle arrêta alors de s’alimenter normallement, se fit de plus en plus silencieuse. Elle était en train de disparaitre. Mais elle n’en eut pas le temps. Par une belle soirée d’automne, elle disparut.
Mr. et Mrs. Crimsondust cherchèrent durant quelques semaines dans les environs. Rien. Ils trouvèrent une solution : leur fille avait dû fuir avec un homme. Elle avait 17 ans. Bientôt, au Manoir et dans le village, le prénom de “May” fut remplacé par “la fille de rien”, “la fille facile” ou même “la catin”. Au bout de six mois, elle fut considérée comme morte. Car c’était sûrement le cas.
Mailys, quand à elle, se retrouva totallement rejetée par son grand frère qui avait défocalisé de son esprit sa deuxième soeur, alors qu'il aurait dû s'occuper d'elle aussi. Parfois un oeu agressif et continuellement froid ou désinteressé envers elle, l'adolescent commençait à lentement se détacher de la réalité.
Rapidement, Elyon avait pris la place de sa soeur. Il ressentit la solitude, le désespoir. La seule personne qu’il aimait avait disparue dans un nuage de fumée, sans même lui dire “au revoir”, ou “adieu”. May, qui avait les manières et le physique d’une poupée de porcelaine l’avait abandonné. Du haut de ses 15 ans, lui même s’enferma dans un mutisme profond, et ne dormait plus la nuit, le ventre crispé par des crampes douleureuses. Dans son inconscient il attendait sa belle. Il attendait sa poupée. Et elle finit par revenir.
La chaleur du jour s’était à peine dissipé bien qu’il soit plus de minuit, comme au mois d’août. May passa par la fenêtre de la chambre d’Elyon, silencieuse, aérienne. Les mots s’entre-choquaient dans son esprit. Était-ce vraiment elle ? Elle était si pâle ! Et pourtant si belle. Elle n’avait pas changé. Si... Son charisme avait au moins triplé. Abassourdi, le jeune homme la regarda s’approcher sans refermer la fenêtre. Elle lui parla un peu. Sa voix était envoutante... Et pourtant il ne se souvient pas du moindre mot qu’elle pût lui souffler. Lentement, elle s’assit en face de lui et le contempla. Ses lèvres tremblantes par la surprise, ses cheveux ébourrifés par l’heure tardive, ses cernes, son teint pâle, et son regard qui ne dissimulait pas une euphorie certaine de son retour. Ils conservèrent le silence ambiant quelques minutes encore, peut-être quelques heures, avant que la jeune fille ne daigne enfin à ouvrir la bouche.
- Je t’emmène avec moi.
Un pâle sourire étira ses lèvres. Elle n’attendait pas de réponse, mais plutôt une réaction de la part de son frère, réaction qui ne se fit pas attendre.
- Oui...
Encore aujourd’hui, Elyon ne sera capable de vous narrer les évênements. Il se souvint juste d’avoir embrasser une dernière fois sa soeur, d’avoir sentit une douleur fulgurante traverser son corps, et sa belle qui le maintenait contre elle, un gout amer de sang qui emplissait sa gorge... Un cri, peut-être qui s’échappait de ses lèvres, mais pas une exclamation de peur ni de souffrance, soulagement ? Lorsqu’elle finit enfin par desserer son étreinte, son esprit redevint clair. D’instint, il porta la main à son cou. Ce fut un sursaut d’horreur qui le ramena tout aussi vite à la réalité. May l’avait... Mordu ? Comme un chien mort sa proie ? Et elle restait là, souriante, magnifique, à le regarder. Qu’elle était belle... Sa poupée de porcelaine.
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Un coup de feu perça le silence. May s’écroula dans un froissement d’étoffe, les yeux encore grands ouverts dans sa stupeur. Les cris d’Elyon ne suffirent pas à la réanimer. Il leva lentement les yeux, comme s’il comprenait la mort de sa soeur sans vraiment l’assimiler. C’était leur père qui avait tiré. Droit, comme toujours. Il regardait le corps sans vie de sa propre fille qu’il avait poussé à l’auto-destruction. Un cri de rage s’échappa des lèvres du jeune homme. Il venait de se faire contaminer, chose qui l’affaiblissait encore plus et qui l’empêchait de réfléchir correctement. La seule chose qui lui vint à l’esprit pour apaiser la peur et la douleur qui commençait à engourdir ses sens fut de se jeter sur son géniteur. Il voulait lui faire aussi mal qu’il avait fait mal à May et à lui. Il n’avait pas d’armes, à part ses ongles et ses points. La tête lui tournait, alors que lentement le virus se répendait dans toutes ces cellules sanguine. Mr. Crimsondust ne mit pas longtemps à maitriser son fils, le soulevant par le col au dessus du sol. Il lui lança un regard dégouté en marmonnant un vague “désolé”... Et pointa son arme vers lui. Le coup de feu retentit, résonna et vibra dans l’air durant un instant, puis disparut de nouveau dans le calme. Comment pouvait-il alors deviner que ce serait Mailys qui prendrait le relai ? La malédiction semblait persister.
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Le temps passa. On oublia les deux enfants de la famille Crimsondust. L'enterment du petit Elyon eu lieu dans la semaine. Mais le corps ne se trouvait déjà plus dans le cercueil : il était dans un Pensionnat pour humains hors-norme, celui des Roses Noires. Évidemment que le père du jeune homme ne pût le tuer ainsi, comme un chien boiteux, après le meurtre de sa propre fille : il s'était contenté de le blesser, une balle dans l'épaule, pour le forcer à ne jamais remettre les pieds en Irlande. Ceci leurs rappelleraient trop de mauvais souvenirs.
Elyon , une fois qu'il eut achevé sa scolarisation, se décida à rester au Pensionnat pour pouvoir enseigner le théatre (EXPRESSION CORPORELLE !) à d'autres adolescents, peut-être aussi perturbés que lui lorsqu'il avait leur âge. Il savait qu'avoir aimé sa soeur était qualifié de contre-nature, et il se garda bien de raconter la cause de son entré préscipitée au Pensionnat à ses camarades...
"Ce qui compte maintenant est le présent... Vis le à la manière que tu voulais que se déroule ton passé !"Cependant, le passé revient toujours aussi vite... Mailys emportant avec elle un vent qui aurait dû s'etre éteint depuis longtemps.
Autre : 
